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Le trafic de recherche de Google sur iPhone a reculé pour la première fois en vingt ans. Cette révélation a été faite par Eddy Cue, vice-président des services chez Apple, lors d’une audience fédérale sur l’antitrust — et l’annonce a eu l’effet d’un séisme. En une seule journée, la capitalisation boursière d’Alphabet a chuté de plus de 150 milliards de dollars. Cue a également confirmé qu’Apple explore des alternatives à Google en matière de recherche, citant des outils comme ChatGPT et Perplexity, qui, selon lui, modifient déjà le comportement des utilisateurs. « Cela ne s’était jamais produit en vingt ans », a-t-il souligné à propos de la baisse de trafic — qu’il attribue à l’essor des outils d’IA générative.
Est-ce que cela signifie que la domination de Google s’effondre ? Pas vraiment. Mais les règles du jeu sont en train de changer. La recherche évolue — et le SEO aussi. Il ne disparaît pas, il s’étend. Alors, comment les marketeurs peuvent-ils s’adapter à cette mutation ? Et à quoi ressemblera vraiment le SEO de demain ?
Une nouvelle ère s’ouvre pour Google — et pour le SEO
Depuis plus de deux décennies, Google règne en maître absolu sur la recherche en ligne. Mais 2025 marque un changement à la fois subtil et symbolique : pour la première fois en plus de dix ans, la part de marché mondiale de Google en matière de recherche est passée sous la barre des 90 %. La domination est toujours là, mais les fissures apparaissent — et elles ne sont plus théoriques.
Ne tirons pas de conclusions hâtives: Google ne chute pas, il évolue — rapidement. Au cœur de cette transformation se trouve l’intelligence artificielle générative. Avec l’intégration des AI Overviews dans l’expérience de recherche (déjà visibles en Belgique pour les requêtes en anglais), ce n’est pas la fin du SEO que nous observons, mais sa renaissance — plus riche, plus complexe et plus passionnante que jamais.
La domination de Google s’effrite… mais lentement
IEn avril 2025, Google détient encore près de 89 % du marché mondial de la recherche, mais c’est une baisse notable par rapport aux 92 à 94 % des dernières années. Sur ordinateur, sa part est descendue à 78,8 %, tandis que sur mobile, sa position reste plus solide. Mais la tendance est claire : la diversification est en cours.
Pourquoi ce changement ?
Des moteurs de recherche dopés à l’IA: Bing, boosté par ChatGPT, a atteint 4 % de part de marché. D’autres comme Yandex, DuckDuckGo et consorts progressent également, portés par des préoccupations croissantes en matière de vie privée et un appétit pour l’innovation.
Des habitudes d’usage qui évoluent: les jeunes générations se tournent vers TikTok, Instagram et, de plus en plus, vers des outils comme Perplexity et ChatGPT Search pour s’informer — en particulier sur des requêtes exploratoires ou d’opinion.
Une pression réglementaire croissante: les actions antitrust en cours et des régulations comme le Digital Markets Act contraignent Google à ouvrir davantage son écosystème, notamment sur les appareils Apple et Android.
Il faut cependant garder le sens des proportions. Une baisse de 1 à 2 % sur un marché aussi gigantesque n’est pas une révolution. Pour la plupart des marques, Google reste la principale porte d’entrée vers le trafic organique. Mais les lignes bougent — et cela compte.
D'après onlittleweb, Google domine toujours avec 86,94 % du trafic (1 631 milliards de visites), loin devant Bing et ses 3,41 % (60,1 milliards). À titre de comparaison, ChatGPT à lui seul a enregistré 47,7 milliards de visites — impressionnant pour un outil lancé il y a moins de trois ans.
Google évolue: l’IA devient centrale
Plutôt que de défendre le statu quo, Google réinvente la recherche. Son changement le plus visible ? L’intégration de l’IA générative, notamment à travers les AI Overviews — des réponses concises et conversationnelles, issues de multiples sources.
Ce tournant a des implications profondes :
1. Moins de clics, plus de réponses instantanées
L’IA de Google répond désormais directement à de nombreuses questions. Les utilisateurs obtiennent ce qu’ils cherchent sans avoir à cliquer sur des sites. Les marques doivent donc optimiser non seulement pour la visibilité, mais pour l’inclusion dans le contenu généré par l’IA.
2. La structure, la profondeur et l’autorité sont plus cruciales que jamais
L’IA générative valorise les contenus clairs, bien structurés, et démontrant une véritable expertise. Le cadre E-E-A-T (Expérience, Expertise, Autorité, Fiabilité) n’est plus une option — c’est un pilier.
3. L’essor de la recherche conversationnelle
Les requêtes naturelles et longues explosent. Google s’adapte, les utilisateurs aussi — et nous devons en faire autant. Il faut penser moins en termes de mots-clés, et davantage en termes d’intention et de contexte.
L’essor des moteurs “natifs IA”: la fragmentation commence
De nouveaux acteurs comme Perplexity, ChatGPT Search ou Bing AI redéfinissent la manière dont les internautes accèdent à l’information. Leurs interfaces sont conversationnelles. Leurs réponses sont souvent citées, personnalisées et multi-formats (texte, voix, liens, etc.).
Leur part de marché ? Encore limitée.
Leur influence ? En forte croissance — surtout auprès des digital natives et pour les recherches complexes ou exploratoires.
Ce que cela implique pour le SEO:
GEO — Generative Engine Optimization: le SEO ne se résume plus au classement. Il s’agit désormais d’être cité, repris ou intégré dans des réponses générées par l’IA, sur plusieurs plateformes.
Optimisation multi-format: le contenu doit performer sur différents supports : texte, vidéo, voix, chatbots, assistants IA. Une FAQ peut aujourd’hui nourrir un chatbot, et demain un assistant vocal.
L’UGC (contenu généré par les utilisateurs) prend une nouvelle dimension: des plateformes comme Reddit, Quora ou des forums de niche voient leur trafic exploser. L’IA valorise les contenus authentiques, issus de communautés. Les marques doivent repenser leur manière de susciter l’engagement et la confiance des utilisateurs.
Le futur du SEO: plus flexible, fragmenté et plein d’opportunités
Le SEO ne meurt pas — il s’étend. Le paysage de la recherche est plus fragmenté, complexe et riche en opportunités que jamais.
Qu’est-ce qui comptera le plus dans les 12 à 24 prochains mois?
✅ Soyez présent là où votre audience cherche
Ne vous reposez pas uniquement sur Google. Explorez, testez et optimisez pour Bing, ChatGPT, Perplexity et les plateformes de recherche sociale.
✅ Structurez et enrichissez votre contenu
Utilisez le balisage schema, créez des guides d’experts, répondez à de vraies questions. Un contenu structuré est plus facile à traiter — et à citer — pour les IA.
✅ Construisez votre autorité et votre fiabilité
Le cadre E-E-A-T n’est pas qu’un concept de Google. Il devient la norme pour les systèmes d’IA qui priorisent les sources expertes et crédibles.
✅ Priorisez l’expérience utilisateur
Du contenu rapide, pensé mobile-first et accessible reste fondamental. Mais la pertinence, le contexte et la fraîcheur comptent tout autant.
✅ Préparez-vous à des requêtes conversationnelles et contextuelles
Pensez en termes de vraies questions posées par vos utilisateurs. Optimisez pour la manière dont les gens parlent — pas seulement pour la manière dont ils tapent leurs recherches.
Conclusion : le SEO n’est pas fini — il ne fait que commencer
La légère érosion de la domination de Google marque l’aube d’un écosystème de recherche plus diversifié et dynamique. Pour les marques et les professionnels du SEO, ce n’est pas une menace, mais une opportunité extraordinaire.
Nous entrons dans une nouvelle ère — où le succès ne se mesure plus uniquement au classement sur une SERP Google, mais à la pertinence, la confiance et l’adaptabilité, sur tous les moteurs et tous les formats.
Le futur du SEO ne consistera pas à se battre pour la première position sur Google, mais à devenir la référence, quel que soit le moteur, le format ou le contexte.
Chez Semactic, nous voyons cette évolution comme une opportunité
Notre plateforme a été conçue pour ce futur : aider les marketeurs à passer de la stratégie à l’action, mesurer chaque impact, et s’adapter plus vite que jamais.
Céline est la cofondatrice de Semactic, une solution de référencement innovante lancée en 2020. Passionnée par le référencement depuis plus de 10 ans, elle a accumulé une riche expérience en tant que consultante en référencement, avec une affection particulière pour le commerce électronique et les sites d'actualités. Avant de rejoindre Semactic, Céline a travaillé pour une agence numérique bien connue en Belgique, où elle a coordonné une équipe d'experts en marketing de recherche, en publicités sociales et en analyse. Elle possède également une vaste expérience en marketing et en gestion de projet dans des entreprises nationales et internationales.
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